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L’Université d’Ottawa met au point un outil alimenté par l’IA qui génère des menus personnalisés pour les personnes atteintes du SCI

La Fondation de la famille Weston remet 10 M$ à un projet codirigé par l’Université d’Ottawa et l’Université de l’Alberta pour financer des recherches transformatrices sur le syndrome du côlon irritable (SCI)

Grant and Award Announcement

University of Ottawa

L’Université d’Ottawa met au point un outil alimenté par l’IA qui génère des menus personnalisés pour les personnes atteintes du SCI

image: « Au lieu de nous fier à des recommandations nutritionnelles générales, nous travaillons à créer des approches personnalisées adaptées au microbiome, qui associeront des types de glucides précis à chaque personne », explique Alain Stintzi, professeur titulaire à la Faculté de médecine à l’Université d’Ottawa. view more 

Credit: Université d’Ottawa

Au Canada, plus de 300 000 personnes sont atteintes du syndrome du côlon irritable (SCI), ce qui inclut la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. Ces affections sont complexes et difficiles à gérer. Bien que l’alimentation ait une incidence importante sur l’évolution de ce trouble, notre microbiome intestinal, composé de billions de micro-organismes influençant la digestion et l’inflammation, est unique à chacun et chacune d’entre nous. Cela signifie que les approches alimentaires passe-partout échouent souvent à générer des résultats fiables et peuvent rendre la prise en charge du SCI imprévisible.

Heureusement, une équipe de recherche de l’Université d’Ottawa pourra jouer un rôle central dans la mise au point d’un outil prometteur alimenté par l’IA qui servira à créer des stratégies alimentaires personnalisées pour les personnes vivant avec le SCI, grâce à un financement de 10 millions de dollars sur trois ans de la Fondation de la famille Weston.

« Au lieu de nous fier à des recommandations nutritionnelles générales, nous travaillons à créer des approches personnalisées adaptées au microbiome, qui associeront des types de glucides précis à chaque personne », explique Alain Stintzi, professeur titulaire à la Faculté de médecine à l’Université d’Ottawa, qui a obtenu le financement avec la codirectrice du projet, Heather Armstrong de l’Université de l’Alberta.

La plateforme à haut rendement RapidAIM, mise au point par des chercheurs et chercheuses de l’Université d’Ottawa, jouera un rôle central dans ce projet en permettant de mesurer comment le microbiome intestinal d’une personne donnée réagit à une vaste gamme de glucides alimentaires. En intégrant les données de RapidAIM à l’expertise des équipes de recherche de l’Université d’Ottawa, de l’Université de l’Alberta et de centres de recherche clinique de partout au Canada, le projet jettera les bases nécessaires pour entraîner un modèle d’intelligence artificielle (IA) capable de générer des recommandations nutritionnelles personnalisées. Par cette collaboration, les chercheurs et chercheuses tentent d’aller au-delà des conseils nutritionnels génériques pour donner aux personnes atteintes des recommandations personnalisées, le but ultime étant de favoriser une meilleure santé et une meilleure qualité de vie pour les personnes qui vivent avec le SCI.

« L’objectif est de donner à la population canadienne de meilleurs outils pour favoriser leur bonne santé », explique le professeur Stintzi, qui est aussi directeur de l’École des sciences pharmaceutiques de l’Université d’Ottawa. « Nous espérons que les prestataires de soins de santé utiliseront cet outil pour intégrer des recommandations nutritionnelles fondées sur leur microbiome à leur approche de prise en charge du SCI. »

Environ 1 % de la population canadienne est atteinte du SCI, l’une des prévalences les plus élevées au monde. Les traitements actuels peuvent être coûteux, s’accompagnent d’effets secondaires et ne préviennent pas nécessairement les crises. En offrant aux patientes et patients ainsi qu’aux cliniciennes et cliniciens des données sur la réaction du microbiome aux glucides alimentaires, ce projet de recherche pourrait ouvrir la porte à des stratégies nutritionnelles capables de compléter les traitements existants et, ultimement, d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le SCI au Canada.

« Ce niveau d’investissement témoigne de notre conviction que des idées audacieuses, soutenues par la rigueur scientifique et la possibilité d’agir concrètement, peuvent changer la trajectoire des soins de santé et améliorer la santé de la population canadienne », se réjouit Garfield Mitchell, président de la Fondation de la famille Weston. « Ces projets s’attaquent à des défis urgents qui touchent la population canadienne, et nous sommes fiers de soutenir la recherche locale qui a le potentiel de révolutionner le paradigme du traitement, de la prévention et des soins. »

Lire le communiqué de la Fondation de la famille Weston ici.


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