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L'intensification des courants atlantiques pousse les espèces tempérées à migrer dans l'océan Arctique

Peer-Reviewed Publication

CNRS

Satellite Image

image: This is a satellite image of an Emiliania huxleyi bloom in late summer 2011 in the southern Barents Sea view more 

Credit: NASA

L’océan Arctique ressemble de plus en plus à l’Atlantique, de par sa température, mais aussi les espèces qui l’habitent. Pour autant, une intensification inédite des courants atlantiques influence grandement cette évolution, comme viennent de le démontrer des scientifiques du CNRS et de l’Université de Laval au Québec1. Afin d’étudier ce phénomène, connu sous le nom « d’Atlantification », l’é quipe de recherche s’est penchée sur Emiliania huxleyi, une micro-algue marine vivant en milieu tempéré. Cet organisme a la particularité de posséder une coquille calcaire reflétant si bien la lumière que son développement rend la surface de l’océan turquoise sur de grandes étendues, un phénomène visible depuis l’espace. Des observations satellites ont ainsi permis de montrer que l’intensification des courants atlantiques explique en grande partie la présence accrue d’Emiliania huxleyi dans l’océan Arctique. Ces résultats sont publiés le 6 avril 2020 dans la revue Nature Communications.

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Note

1. Les scientifiques travaillant au sein de l’International Research Laboratory Takuvik (CNRS/Université de Laval), du Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN, CNRS/Muséum national d'Histoire naturelle /IRD/Sorbonne Université) et du Laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer (CNRS/Sorbonne Université).


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