Le Quart Vide (Rub al-Khali), immense désert de la péninsule Arabique, n’a pas toujours été une étendue aride. Une récente étude menée par l’Université de Genève (UNIGE), l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah (KAUST) en Arabie Saoudite, l’Université Griffith en Australie, le California Institute of Technology, l’Université du Texas et l’Université de la Vallée de Fraser au Canada, révèle qu’il abritait autrefois un vaste lac et des rivières. Ces conditions favorables ont permis l’épanouissement de prairies et de savanes, facilitant la migration humaine jusqu’au retour de la sécheresse, qui a contraint les populations à se déplacer. Ces travaux, publiés dans Communications Earth & Environment, éclairent l’impact des cycles climatiques sur les paysages et les sociétés humaines.