Les Autochtones du Groenland en faveur de l’extraction et de l’exportation du sable provenant de la fonte des glaces
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Selon un sondage national mené par une équipe de chercheurs dirigée par l’Université McGill auprès de quelque 1 000 adultes du Groenland (où environ 90 % de la population est autochtone), une majorité étonnamment grande, soit trois Groenlandais sur quatre, est en faveur de l’extraction et de l’exportation du sable provenant de la fonte de la nappe glaciaire. Une proportion importante des gens souhaite que les dirigeants du Groenland évaluent les répercussions de l’extraction et de l’exportation du sable sur l’environnement et l’économie. Qui plus est, la majorité des Groenlandais préfèrent que le sable soit extrait par des acteurs locaux et non pas en collaboration avec des acteurs étrangers.
L’oxygénation des océans à l’échelle des temps géologiques est-elle majoritairement dictée par le niveau d’oxygène dans l’atmosphère ? C’est ce qui était jusqu’alors supposé, mais une nouvelle étude publiée dans Nature le 17 août 2022 suggère que non.
Des chercheurs ont découvert qu’ils pouvaient moduler l’adhésivité d’un pansement au moyen d’ondes ultrasonores et de bulles. Cette percée pourrait amener des progrès dans le domaine des adhésifs médicaux, en particulier dans les cas où ils sont difficiles à appliquer, par exemple sur la peau humide.
Une nouvelle étude dirigée par des membres du corps professoral de l’Université d’Ottawa révèle que la proportion de cancers du sein avancés chez les femmes de 50 à 59 ans est moins élevée dans les provinces effectuant des mammographies annuelles chez les 40 à 49 ans que dans les provinces qui commencent le dépistage plus tardivement.
Lors de campagnes de désinformation, comme la campagne pro-Kremlin ciblant l’Ukraine que mène le gouvernement russe depuis longtemps, quelles personnes sont les plus susceptibles de croire de fausses informations? Selon une étude dirigée par l’Université McGill et le Massachusetts Institute of Technology (MIT), les Ukrainiens qui exercent davantage leur esprit analytique étaient moins susceptibles de croire la désinformation pro-Kremlin, même s’ils étaient généralement prorusses.
Couramment utilisée en médecine comme anesthésique, la kétamine est également de plus en plus prescrite pour soulager certains symptômes dépressifs. Ce psychotrope, à action très rapide, est en particulier indiqué pour le traitement des patient-es résistant-es aux antidépresseurs classiques. Sa prescription fait toutefois débat: certains-es estiment qu’il présenterait un fort risque addictif. Une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) a mené l’enquête en administrant la substance à des souris. Si celle-ci déclenche dans leur cerveau une hausse de la dopamine – comme toutes les drogues – elle active également un récepteur spécifique qui limiterait le risque addictif. Ces résultats sont à découvrir dans la revue Nature.
On connaissait déjà bien la vitamine K pour son rôle clé dans la coagulation sanguine et la préservation du tissu osseux. Une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nature en révèle désormais une nouvelle fonction. Des scientifiques ont découvert que la forme réduite de la vitamine K est un puissant antioxydant permettant d’inhiber la mort cellulaire par ferroptose. La ferroptose? C’est un processus naturel caractérisé par la destruction de la membrane des cellules par oxydation, dans lequel le fer cellulaire joue un rôle essentiel. L’équipe chercheuse a également pu confirmer l’identité de la FSP1 comme l’enzyme non sensible à la warfarine responsable de réduire la vitamine K, une hypothèse déjà émise cinquante ans auparavant, mais encore jamais vérifiée à ce jour. Depuis quelques années on connaît le rôle que joue la ferroptose, entre autres, dans la maladie d’Alzheimer et les lésions aiguës des organes. Ces récentes découvertes laissent donc à penser que le traitement par vitamine K serait une stratégie adéquate dans la prise en charge des maladies à ferroptose.
Si vous avez déjà vu un mainate religieux voler les granulés de votre chien ou un étourneau picorer un sac à ordures, vous avez l'impression que certains oiseaux ont appris à tirer parti de nouvelles possibilités d'alimentation – un signe clair de leur intelligence. Les scientifiques se demandent depuis longtemps pourquoi certaines espèces d'oiseaux sont plus innovantes que d'autres, et si ces capacités proviennent de cerveaux plus gros (ce qui semble intuitivement probable) ou d'un plus grand nombre de neurones dans des zones spécifiques du cerveau. Il s'avère que c'est un peu des deux, selon une étude récente d'une équipe internationale qui comprenait des membres de l'Université McGill publiée dans in Nature Ecology and Evolution.
Le rôle central des insectes dans la pollinisation des plantes à fleurs est très connu, mais dans le milieu marin celui des animaux dans la reproduction des algues était considéré jusqu’à présent comme inexistant. Dans une étude parue dans Science le 29 juillet 2022, une équipe dirigée par une chercheuse CNRS du laboratoire franco-chilien Evolutionary biology and ecology of algae de la Station biologique de Roscoff (CNRS/Sorbonne Université/ Pontificia Universidad Catolica de Chile/Universidad Austral de Chile) révèle, pour la première fois, l’existence d’une collaboration entre un petit crustacé, l’idotée, et une algue rouge, la gracilaire, pour sa reproduction. Ces résultats suggèrent que les interactions de pollinisation animaux/végétaux seraient bien plus anciennes que nous le pensions jusqu’à présent
Les neurones communiquent entre eux par des synapses, zones de contact rapproché où des molécules de neurotransmetteur libérées par un neurone agissent sur des récepteurs enchâssés dans la membrane de l’autre neurone. L’équipe de Daniel Choquet, chercheur au CNRS, avait déjà montré que ces récepteurs ne sont pas fixes et suggéré que leurs mouvements modulent certaines formes d’apprentissage et de mémoire. C’est désormais prouvé grâce à une nouvelle « boite à outils ».