Les régimes gras et l’obésité affectent la structure et le fonctionnement des astrocytes, ces cellules du cerveau en forme d’étoile, localisées dans le striatum, une région cérébrale impliquée notamment dans la perception du plaisir généré par la consommation des aliments. Plus étonnant encore, la manipulation de ces astrocytes in vivo chez la souris permet d’influencer son métabolisme, mais aussi de corriger certaines altérations cognitives associées à l’obésité (capacité à réapprendre une tâche par exemple). Ces résultats, décrits par des scientifiques du CNRS et de l’Université Paris Cité, sont à paraitre le 7 juillet dans la revue Nature Communication.